1. |
âmesaoul
03:14
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Je passerai mon temps à charmer
Le cœur des hirondelles
À construire des nids en décembre
Continuerai à m'allonger
À contempler le ciel
Tout comme les arbres
Seul mais ensemble
Âme saoul Âme saoul
Je garde le rythme en otage
Mais promis je le rends
Le jour où je ferai mon âge
Si l'univers pense en moi
C'est que j'y pense de temps en temps
Il serait grand temps d'être moins sage
Âme saoul Des fourmis dans la tête
Des larmes dans mon sang
Âme soûl Passager solitaire
Fait de cendres et d'instants
Que les guerriers de la terre se réveillent
Qu'ils mettent à mal cet animal
Ce prédateur de trésors millénaire
Ce mécanique chacal
Qu'on le retourne qu'on le parque
Qu'on lui arrache ses chenilles qu'on le marque
L'homme de la terre est en voie d'apparition
Laissons le apparaître
L'homme du désert est en voie d'extinction
Désobéir ou disparaître
Âme saoul disparaître
Âme saoul En passant par la terre
Refaire place au vivant
Âme soûl Joues les troubles fête
Ouvres mon cœur en grand
Âme saoul
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2. |
Un sourire
04:40
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Je fais la part belle aux petits gestes
Peu aux longs discours
Je fais la part belle aux maladresses
Aux vagues à l'âme et à l'humour
Le rire jamais loin des larmes
Les larmes jamais loin des yeux
Je reconnais que je me lasse
Trop vite de nos petits je
Et soudain un sourire vient illuminer l'automne
Et soudain un sourire vient éclairer qui nous sommes
Quand vais-je pouvoir ouvrir les fenêtres pour qu'entre le dehors
Regarder la route qui me mène au delà
Qui d'autre que moi doit rester attentif comme personne
À tout ce qui m'empêche de vous enlacer trop fort
Et soudain un sourire vient illuminer l'automne
Et soudain un sourire vient éclairer qui nous sommes
Suffit-il de décrocher la lune
D'atteindre le pôle nord
Se rapiécer à la va vite pour être cousu d'or
Faut il pour autant remuer la boue
Sans cesse vivre fort
Vouloir à tout prix réveiller cet enfant qui dort
Et soudain un sourire vient illuminer l'automne
Et soudain un sourire vient éclairer qui nous sommes
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3. |
Inutile
03:25
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Inutile
Inutile de te dire combien il m’est difficile
D’accepter de lâcher ta main
d’avoir à vieillir
Inutile d’effacer le sang que j’ai sur la bouche
prononcer les mots synonymes
qui me tournent autour
Tu le sais un rien me tourmente
ce vacarme me force au silence
Inutile de me croire sauver si ton cœur implose
de sombrer seul loin de nos rives
Sans la moindre excuse
Il nous faut implorer la chance
face au risque d’une énième errance
Et même si l’idée nous affole
que nos rires nous soient infidèles
et même si sans nous sans moi tu décolles
tu t’envoles au loin trop loin
Loin de nous à bord de ma presqu’ile
je joue avec la mort
et j’avoue trouver ça inutile de te perdre encore
EB – 05/21
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4. |
Enfants Roi
03:47
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J’accepte l’idée assez folle
qu’un jour l’être humain disparaisse
Disparaissent enfin nos idoles
et laisse respirer la terre
Qu’on y plante des sentinelles
sème des graines de tournesol
Avant que l’homme ne tourne le dos au soleil
Et vienne à son tour semer la mort
Il est temps de dépolluer l’atmosphère
d’évacuer toutes ces idées immondes
on peut toujours faire de la place si on se serre
Pour accueillir toute la misère du monde
Remonter les vents contraires
rendre hommage à nous enfants
Se perdre dans le bleu des mers
et refuser leurs bains de sang
PONT MUSICAL
Quand allons-nous arrêter de marcher sur la tête
d’excuser ceux qui nous font marcher aux pas
Comment avons-nous pu être aussi bête
au point de nous prendre ainsi pour le roi
EB – 12/21
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5. |
Viens
04:30
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Je parle d’un livre
que j’ai écrit à l’encre blanche
D’une longue histoire
Trop tôt vécu en ton absence
Du temps que j’ai mis à consoler l’enfant
des mots mal écrit qu’il gommait
Je traine ce manque
De toi d’amour et de confiance
Cœur amputé
D’une douce maternelle bienveillance
La cause du refus
d’envisager un jour d’être un homme
Pour rester le petit garçon de personne.
Mais j’ai perdu l’arbre où ton nom est gravé
refuse l’idée d’avoir nulle part où retourner
Et j’accuse le temps
de ne pas vouloir effacer les liens, du sang, de ton sang
Alors, viens, souffle sur mes rêves
tente une nouvelle version de moi-même
je t’attends, viens souffle sur mes rêves
invente une nouvelle version de moi-même
J’arrache les pages
où le héros n’a aucune chance
Attends des femmes trop
Qu’elles me réparent mon innocence
Je sillonne les rues
d’en l’espoir de t’y croiser
J’ai même pensé plusieurs fois t’avoir reconnu
Mais j’ai perdu l’arbre où ton nom est gravé
refuse l’idée d’avoir nulle part où retourner
Et j’accuse le temps
de ne pas vouloir effacer les liens, du sang, de ton sang
Alors, viens, souffle sur mes rêves
tente une nouvelle version de moi-même
je t’attends, viens souffle sur mes rêves
invente une nouvelle version de moi-même
je t’en supplie viens, souffle sur mes rêves
invente une nouvelle version de moi-même
je t’attends, viens souffle sur mes rêves
invente une nouvelle version de moi-même
EB – 12/21
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6. |
Toucher ton cœur
03:50
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Tout ce que tu me dis là
tu le dis à un autre
tes coups durs et tes coups bas
finiront un jour ou l’autre
Par toucher ton cœur
Toucher ta peine
Toucher ton cœur
toucher ta peine
Qu’allons-nous faire maintenant
Nous bercer d’illusions
Pourras tu le dire autrement
Retenir la leçon
Tout ce que tu me fais là
Vient salir notre rencontre
Je vais partir et tu t’en vas
Me faire passer pour un autre
Pour toucher mon cœur
Toucher ta peine
Toucher ton cœur
Toucher ta peine
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7. |
Téléphone
03:40
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Quand j'entends ta voix
Je sens mon corps vaciller
Quand j'entends ta voix au téléphone
Quand j'entends ta voix la mienne se met à trembler
Quand j'entends ta voix au téléphone
Quand j'entends ta voix
Quand j'entends ta voix
Quand je l'entends quand je l'entends me parler
Quand j'entends ta voix
Quand j'entends ta voix
Quand je l'entends quand je l'entends me parler
Sans prévenir ton visage
Se plante là dans mon décor
Souviens toi de ma voix
Quand elle te jetait des sorts
Quand j'entends ta voix
Le sol se dérobe sous mes pieds
Quand j'entends ta voix au téléphone
Quand j'entends ta voix
Le monde se met à briller
Quand j'entends ta voix au téléphone
Quand j'entends ta voix
Quand j'entends ta voix
Quand je l'entends quand je l'entends me parler
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8. |
La vie passe comme ça
03:28
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La vie passe comme ça
La vie comme un claquement de doigt
pas le temps de dire ouf
un petit tour et puis s’en va
La vie c’est comme ça
ça file entre les doigts
Elle se fait la belle
Le jour où tu ne t’y attends pas
La vie passe comme ça
un beau jour tu te retournes
Il n’y a plus de vent dans les voiles
tu te demandes ce que tu fous là
la vie c’est comme ça
d’un coup le vent il tourne
Elle est là qui te tend les bras
La vie passe comme ça, on n’en finit pas
La vie passe comme ça
pas toujours bossa bossa
ça bouscule, ça groove
quand ça part en vrille, ça prévient pas
la vie c’est comme ça
ça grise et ça saoule
mais surtout trop rarement assez bien fait pour toi
La vie c’est Mozart, van Gogh, Maradona
L’hymne à l’amour, les chutes du Niagara
Un rêve en plein jour, un jour qui n’en finit pas
de tourner autour, autour de soi
La vie passe comme ça, on n’en finit pas, d’attendre son tour
Et tu prends et tu donnes
tu mendies de l’amour
Tu t’attaches tu t’éloignes
tu cries au secours
et tu cherches tu t’étonnes
fais des allers retours
sans vraiment saisir pourquoi
Et tu penches et tu tombes
tu nies, tu deviens sourd
Tu compenses les réponses
par de pâles preuves d’humour
Puis t’essaies d’être heureux
ne serait-ce que pour donner l’exemple
tu te dis même ; qu’à deux
tu pourrais multiplier tes chances
Ta vie passe comme ça, Tu n’en finis pas, d’attendre son tour
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9. |
Déçu
03:19
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Que dirais tu d’une seconde chance
d’une simple remise de peine
d’une autre histoire perdue d’avance
mais d’une autre histoire quand même
Je ne me souviens plus
Partageons les torts
Comme la chose perdue
je me cherche encore
Déçu par les hommes
nos rêves et leurs prières
Déçu par la mort
qui nous snobe et nous force à faire
Si je te laisse une seconde chance
m’emmènerais tu voir la mer
Plonger comme avant au travers des vagues
pour voir ce qu’il y a derrière
Je ne me souviens plus
Partageons les torts
Comme la chose perdue
je me cherche encore
Des nuits et des drames
des tendres et d’autres mortels
Des rires et des larmes
un remord et des dons du ciel
Déçu par les hommes
nos rêves et leurs prières
Déçu par la mort
qui nous pousse et nous force à faire
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10. |
FTC
03:10
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11. |
Redevenir Apache
03:12
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éric bargis Lyon, France
J'écris des chansons en catimini. Elles sont comme je suis, comme je vis et m'accompagnent sans faire de bruit.
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